La récente annonce, en septembre 2021, de l'accord de coopération militaire AUKUS, impliquant l'Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis, a suscité une large attention internationale. Ce pacte a non seulement provoqué une certaine inquiétude au Canada mais a également ouvert des discussions sur une possible expansion de l'accord.
Des secousses au Canada
L'annonce de l'accord AUKUS a entraîné des turbulences au Canada. Ce pays, membre du groupe d'alliance “Five Eyes” qui comprend également les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, se trouve dans une situation délicate face à ce nouvel arrangement.
Objectifs de l’accord AUKUS
L'accord AUKUS a pour principal objectif d'augmenter la coopération dans des capacités militaires majeures. Ces domaines d'intérêt clés comprennent :
- L'intelligence artificielle
- La cyberguerre
- Les frappes à longue distance
Les piliers de l’accord
L'accord AUKUS repose sur deux principaux piliers. Le premier concerne le transfert de technologie et de savoir-faire sur les sous-marins à propulsion nucléaire. Le deuxième axe est centré sur le développement de capacités militaires avancées.
Expansion potentielle de l’accord
Le Canada a exprimé le souhait d'intégrer le second pilier de l'accord AUKUS. Une position partagée par la Nouvelle-Zélande, qui envisage également de s'associer à ce pilier de l'accord. Le Japon, membre du Dialogue quadrilatéral pour la sécurité, explore aussi la possibilité d'adhérer à l'accord AUKUS. Cette expansion pourrait être officialisée d'ici la fin de l'année, une perspective que le Royaume-Uni soutient activement.