Les eaux agitées de la mer Rouge ont récemment été le théâtre d'un conflit de drones. Les forces navales américaines et britanniques ont ainsi neutralisé 15 drones présumés hostiles.
Suspension de la navigation dans le détroit
Maersk et Hapag-Lloyd AG, deux géants mondiaux de l'armement maritime, ont interrompu la navigation de leurs navires dans le détroit de Bab el-Mandeb. La raison de cette décision est simple : la zone est jugée trop risquée en raison des activités rebelles.
Attaques intensifiées contre le trafic maritime commercial
Les rebelles Houthis, en bénéficiant du soutien de l'Iran, ont redoublé d'efforts contre le trafic maritime. En effet, le porte-conteneurs Maersk Gibraltar a récemment échappé à un missile tiré depuis une zone sous contrôle Houthi. De son côté, le cargo Al Jasrah n'a pas eu autant de chance et a été touché, ce qui a entraîné un incendie à bord.
Menaces contre les intérêts israéliens
Les rebelles Houthis ont également émis des menaces contre tous les navires associés à des intérêts israéliens ou en route vers Israël.
La riposte britannique : le destroyer HMS Diamond
La Royal Navy n'est pas restée inactive face à ces attaques. Son destroyer HMS Diamond, armé de son système surface-air Sea Viper, a réussi à abattre un “drone d'attaque présumé”. Ce destroyer de type 45 dispose d'une capacité de 48 missiles surface-air de type Aster 15 et Aster 30.
Renforcement des attaques rebelles
D'après un communiqué de l'US Centcom, les rebelles Houthis semblent vouloir augmenter leurs attaques dans la région.
Action américaine en mer Rouge
Le destroyer USS Carney a intercepté et détruit à lui seul 14 drones kamikazes lancés depuis des zones contrôlées par les Houthis.
Formation d’une coalition navale
Face à cette situation, les États-Unis envisagent de former une coalition navale pour assurer la sécurité en mer Rouge. L'Allemagne, entre autres, pourrait rejoindre cette initiative.