Les attaques russes sur le réseau énergétique ukrainien, qui avaient diminué cet hiver, sont en augmentation notable récemment. La centrale thermique de Trypilska semble être la dernière cible en date avec l'utilisation supposée de nouveaux missiles de croisière.
La Russie est soupçonnée d'avoir utilisé des missiles de croisière innovants pour frapper la centrale thermique de Trypilska. Cette installation, qui était un acteur clé dans la fourniture d'électricité à Kiev, a été totalement anéantie. Le choix supposé de l'arme, le missile de croisière Kh-69, a été récemment intégré par les forces aérospatiales russes.
Les forces russes ont mené une attaque massive en utilisant 40 drones kamikazes et autant de missiles, ciblant des sites énergétiques disséminés à travers l'Ukraine. La justification avancée par le président russe, Vladimir Poutine, pour ces attaques est qu'elles seraient une réaction aux actions ukrainiennes contre les raffineries russes.
Concernant le missile Kh-69, il a été conçu pour transporter une charge de 310 kg sur une distance de 290 km. En plus de voler à des vitesses allant de 700 à 1000 km/h à une altitude très basse, il est extrêmement difficile à détecter. Ce missile peut être employé par divers types d'avions, y compris le Su-57 Felon, le Su-34 Fullback et les Su-30 et Su-35 Flanker.
Si la Russie a bel et bien utilisé des Kh-69 contre la centrale de Trypilska, cela signifierait que la portée initiale de ce missile est bien supérieure à ce qui a été annoncé, pouvant atteindre jusqu'à 400 km.